Test Urubu King & Grasshopper Mk2.
Les belles conditions aérologiques et thermiques en ce milieu d’hiver 2023, nous ont déjà permis de faire de beaux vols agités depuis le décollage de Planfait à Annecy !
Une aubaine pour commencer à engranger des heures de vols avec la nouvelle Urubu King et le nouveau cocon Grasshopper Mk2.
Je peux déjà faire un petit retour, donc.
L’Urubu King est la grande sœur de l’Urubu. J’aime beaucoup voler avec l’Urubu. J’ai d’ailleurs fait de nombreuses heures, en thermiques avec de beaux cross, en soaring ou hike&fly . Une polyvalence bienvenue dans cette catégorie de voile.
La King est un peu plus allongée, mais le poids de l’aile reste équivalent. On ne rentre pas dans la catégorie matériaux light, mais le poids reste contenu, 3,5 kg pour la M. Les joncs ultraflexibles et mini ribs en bord de fuite, ne gène en rien le pliage, qui reste facile et rapide. L’essence même du parapente plaisir, ne pas passer des heures dans la mise en œuvre ou le rangement du matériel:)
Un gonflage évident, avec une voile qui ne shoote pas. Très facile à gérer,
Urubu king
Tom le concepteur a toujours fait des voiles avec une mise en virage intuitive, sans flou dans les commandes. On sait ce que l’on fait et on amène la voile ou l’on veut. Enrouler un thermique, le serrer, l’ovaliser, se replacer, faire des huit serrés prés du relief pour exploiter une petite bulle ou un petit dynamique, en attendant la bulle qui va passer…un régal !
J’aurai pu penser, avec cet allongement supérieur à l’Urubu, que je ne retrouverais pas ces caractéristiques. Et bien non, toujours la « patte » de Tom, que j’adore.
Le plus de cette King, c’est qu’elle sera plus efficace dans la gestion du taux de chute dans le virage. On creuse moins, le rendement est meilleur.
Mais inverser une rotation se fait toujours aussi rapidement avec son petit débattement (maniabilité, à ne pas confondre avec la manœuvrabilité, voir plus loin) Toujours bluffant:)
La voile communique en thermique, mais sans excès. Le tangage est limité, facile à gérer. Je comprends la masse d’air, ce qu’il se passe. Elle donne les bonnes informations. Je préfère savoir ce qu’il se passe, que de ne rien sentir avec une idée fausse de la masse d’air.
Les reposes au sommet sont faciles grâce à un grand débattement (manœuvrabilité), une grande sécurité !
Dans de longues transitions, c’est clair, la voile plane mieux que l’Urubu et surtout en appuyant sur l’accélérateur. La finesse s’améliore en début de barreau. La meilleure vérification a été de voler cote à cote avec les voiles de la même catégorie et de s’en rendre compte !
Les oreilles sont faciles.
Comme dirait mon ami Christophe, pilotes de cross émérite, et qui a bien volé avec « la régalade avec l’Urubu King, hyper facile, virage précis, bon plané, super voile pour crosser en toute quiétude »
L’Urubu King reste une voile qu’il faut piloter bien sur, normal pour cette classe « C », une suite logique pour qui a des heures sous une Urubu ou équivalent. Une réussite, performance/accessibilité /plaisir.
Urubu king
Le plaisir de voler et de profiter de la masse d’air favorable, de se balader en cross, de se reposer sur un sommet, de pratiquer le hike& fly, de profiter d’un soaring, le top !
Merci encore une fois à Tom:)
Un petit mot sur le cocon Grasshopper Mk2.
2,6 kg pour la taille M, un airbag gonflable avant le vol (avec le sac fournit ou une petite pompe) pour un encombrement réduit, il séduit.
Les réglages sont très simples et rapides à réaliser.
L’accrochage se fait directement sur les maillons pour la sécurité, un bon point. Ce n’est pas une usine à gaz.
Le look est sympa en l’air avec son fairing.
Grasshopper Mk2
Moi qui ne suis pas trop cocon, et bien quelle fut ma surprise de me sentir à l’aise en vol, bien calé, de très bons appuis et conduite de virage précise et efficace , sans être trop ballotté. C’est stable, comme il faut pour mon ressenti.
Et maintenant j’ai chaud:)
En essai chez AnnecyMiniVoiles:)
Bons vols à tous !